L’histoire du rhum Coloma est intimement liée à celle de la famille Constain. S’il a récemment vu le jour grâce à Alberto Constain Cenzano, tout a commencé avec son père, Alberto Constain Medina, en 1959. Cette année là, le jeune entrepreneur devient l’heureux propriétaire d’une maison de campagne familiale construite à la fin de XIXe siècle à Fusagasugá, au cœur de la Colombie. Grand épicurien, il se lance dans la production de café. C’est d’ailleurs sa marque, Coloma, qui donnera son nom à l’hacienda. Quelques années plus tard, il donne naissance à une liqueur de café également baptisée Coloma, aujourd’hui encore considérée comme la meilleure du pays. À cette époque, il n’a qu’une seule idée en tête : produire un rhum d’exception et le faire vieillir dans son hacienda. Mais la distillation de spiritueux n’est pas autorisée par le gouvernement colombien. Pas de quoi le décourager… En 1989, Don Alberto fonde sa distillerie en Équateur. Malheureusement, son rêve prend fin à cause de l’une des plus grandes crises de l’histoire du pays. En 2005, lorsque le gouvernement colombien assouplit son monopole sur la production de spiritueux, Don Alberto a disparu mais Alberto Constain Medina, tout aussi passionné que son père, reprend le flambeau. En plus de relancer la production de la liqueur de café, il crée un rhum avec la complicité des deux meilleures maestras roneras colombiennes, Sandra Reategui et Judith Ramirez. Distillé à partir du jus de deux variétés de canne à sucre, le rhum Coloma bénéficie d’un vieillissement de 8 ans dans des fûts de chêne américain.
En 2010, la décision est prise de démarrer le projet et commence alors le travail de sélection des grands rhums vieux destinés à nos assemblages. Un chai de vieillissement équipé d’une futaille précédemment utilisée pour le Cognac et un laboratoire sont créés à l’Habitation. Nos premières sélections, âgées alors de 6 à 11 ans, sont remises en vieillissement dans nos futs de chêne français de 320 l.
En 2023, en recherche d’innovation permanente, l’équipe de la distillerie A1710 relève le défi de mettre en fonctionnement un second alambic.
Une copie presque identique du premier alambic installé en 2015.
Créé sur mesure et tout juste assemblé sur place, cet alambic tout en cuivre promet de pousser encore plus loin la recherche de l’excellence aromatique et la qualité des rhums A1710.
Sur le même principe que la Belle Aline, la désormais Douce Alice est faite d’un alambic charentais couplé à une colonne créole.
Le vin de canne continuera donc son rituel de double distillation. Les possibilités d’innovations et d’assemblages sont infinies.
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